Accès Humanitaire

    La société agro-industrielle et pharmaceutique PHARMAKINA Bukavu réfute toutes les allégations formulées contre elle par une Association sans but lucratif, au nom de ses anciens travailleurs.

    Alors qu’ADIMED asbl, accusait la PHARMAKINA d’avoir abusivement licencié près de 300 de ses agents, cette société nie sans broncher toute violation des droits de ses anciens travailleurs.

    Elle considère d’ailleurs cela, comme étant une diffamation, des imputations dommageables qu’elle a même saisi la justice; qui a par la suite, invité l’asbl et son responsable à comparaître ce 5 novembre 2020.

    «La PHARMAKINA qui est une société agro-industrielle et pharmaceutique et non agro-alimentaire comme le prétend ADIMED asbl; proteste contre cette calomnie visant à dire qu’elle aurait collaboré avec la rébellions des guerres civiles lors du licenciement de plus de 290 agents. Elle n’a jamais participé, ni de près ni de loin dans dans la violation des droits humains»; peut-on dans la lettre signée par son Directeur Général ainsi que son conseiller juridique.

    Lire aussi: Bukavu-Pharmakina: pour non-paiement de leurs décomptes finaux, des anciens agents seront dans la rue le 13 novembre prochain -le-13-novembre-prochain

    Ainsi, la PHARMAKINA a aussi saisi le maire pour lui signifier leur désapprobation au sujet de la démarche entamée par ADIMED asbl. Elle demande carrément que la marche pacifique prévue par ses anciens travailleurs, à travers ADIMED soit réprimée ou alors pas autorisée.

    Cependant, la PHARMAKINA a tout de même reconnu avoir licencié près de 300 agents il selvaletableson y a plus moins 20 ans. Mais avec ce communiqué, des motifs   à l’amiable.

    «La PHARMAKINA reconnaît qu’elle avait été liée par des contrats de travail aux anciens travailleurs. Lors de la restructuration en 1999 sous la supervision de l’inspection provinciale du travail et du TGI de Bukavu, il y a eu séparation à l’amiable. Pour ceux de 1996, ils ont été licenciés pour cause de force majeure. Suite à la guerre de cette époque avec ses conséquences sur la PHARMAKINA» expliquent-ils.

    Cela étant, la Société PHARMAKINA menace de saisir de nouveau la justice pour cette calomnie à son encontre.

    Pour rappel, une association de défense des droits humains, denommé ADIMED a écrit au Maire de la ville Bilubi, lui informant sur la tenue d’une marche pacifique le 13 novembre prochain. Cette marche avait comme objectif, dénoncer la violation des droits des anciens  travailleurs de la PHARMAKINA.

    Jean-Luc M.

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