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    Nouveau cas de justice populaire à Bukavu, une femme de  Mudaka, soupçonnée à tord de collaborer avec des bandits; a été brûlée vive par des habitants du quartier Cahi en commune de Bagira. L’incident s’est produit sur avenue Chishangi, non loin du bureau administratif dudit quartier; la nuit du dimanche à ce lundi 15 février 2021.

    D’après Shukuru Lwekya, président de la Société Civile sous noyau de Cahi, la victime était de Mudaka et séjournait à Chiragabwa; une entité à la limite avec le quartier Cahi et le territoire de Kabare. Elle est venue pour les cérémonies festives du mariage de l’un de ses familiers.

    La victime était soupçonnée de travailler en connivence avec les bandits qui insécurisent ce dernier temps la ville de Bukavu; où il ne se passe plus un jour sans qu’un cas de vol armé ne soit signalé.

    « Ladite femme revenait de la cérémonie du mariage en état d’ivresse malheureusement; elle s’est égarée. Elle faisait des tours dans différentes parcelles de l’avenue Chishangi; pour retrouver le chemin menant vers Chiragabwa. Des habitants fatigués par l’insécurité ont crû à des bandits armés; c’est ainsi qu’ils se sont réveillés et mis la main sur cette femme. Pris de colère, ils ont décidé de la brûler vu qu’elle avait du mal à s’identifier; ou répondre à certaines questions, suite à son état d’ivresse, » dit-il.

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    La Société Civile sous noyau de Cahi condamne cet acte incivique de la part de certains habitants; et leur demande de toujours laisser la justice faire son travail, car rappelle-t-elle, la justice populaire est interdite et condamnable par les lois de la RDC.

    «Dans des tels actes de justice populaire, nombreux sont des innocents qui perdent leur vie,» dit Shukuru Lwekya, avant d’ajouter «la population n’a pas droit de se rendre justice. Elle doit ramener toute personne suspecte auprès des autorités locales; ou les alerter bien avant pour s’enquérir de la situation. Nous exhortons à notre population de toujours collaborer avec les services de sécurité afin d’éradiquer l’insécurité qui bât record,» dit le Président de la Société Civile de Cahi.

    Abdallah Mapenzi

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