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    Bertrand Bisimwa, leader du Mouvement du 23 Mars (M23) annonce qu’il n’y a pas eu d’accrochage ni de combat entre les ex-combattants de son mouvement et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

    Alors que des sources concordantes ont rapporté des affrontements entre ses combattants du M23 et les FARDC d’abord au village Bikenge, localité de Bugina, groupement Kisigari dans la chefferie de Bwisha en lisière avec le parc National des Virunga le mardi 21 Juillet et à Chanzu (Bunagana) ce mercredi 22 Juillet, toujours dans le territoire de Rutshuru, Bertrand Bisimwa dément ces nouvelles.

    Sur son Facebook, Bertrand Bisimwa reconnaît que ses ex-combattants du M23 sont présents dans le territoire de Rutshuru non pas pour combattre mais en attente de la mise en œuvre des accords de paix signés à Nairobi le 12 décembre 2013.

    «Nos ex-combattants sont bel et bien dans le territoire de Rutshuru. Pas pour y combattre qui que ce soit moins encore leurs frères des FARDC », insiste-t-il.

    Bertrand Bisimwa annonce que les détonations entendues ce mercredi sont les « tirs de sommation » des FARDC contre un éventuel ennemi après la peur « fabriquée sur les réseaux sociaux ».

    Lire aussi: Bertrand Bisimwa: «les ex-combattants du M23 n’ont jamais pris une quelconque initiative de combat et n’entendent pas la prendre »

    « Les ex-combattants du M23 n’ont jamais pris une quelconque initiative de combat et n’entendent pas la prendre. Ce qui s’est passé hier à Rutshuru est la conséquence de la peur fabriquée sur les réseaux sociaux qui a conduit les FARD à procéder aux tirs de sommation pour marquer leur présence et dissuader un éventuel ennemi. Il n’y a donc eu nulle part dans Rutshuru ni accrochage ni de combat entre FARDC et ex-combattants du M23 », dit Bertrand Bisimwa.

    Bertrand Bisimwa, le leader du mouvement du M23 avertit tout de même ceux qui « manipulent l’opinion ».

    «Nos compatriotes doivent cesser de manipuler l’opinion au risque de provoquer une situation de confusion qui aboutirait au chaos et à la perte des vies humaines. ».

    Freddy Ruvunangiza, depuis Goma

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