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    Le journaliste Alain Kisokero,  reporter à la Radio Télé Semuliki de la ville de Beni, a été brutalisée puis passé à tabac par des éléments de la Police Nationale congolaise; lors d’une manifestation d’un groupe de pression ce mercredi 28 octobre 2020 à Beni au Nord-Kivu.Des témoins sur place ont rapporté que ces policiers étaient déployés pour réprimer cette manifestation; et en ont ainsi profité pour tabassé ce journaliste alors qu’il faisait son travail.

    Ils l’auraient confondu aux manifestants, défend un officier de la Police qui s’est exprimé sous anonymat.

    Cependant, le Journaliste affirme avoir expliqué aux policiers qu’il est un agent de la presse. Il dit avoir même montré ses documents et sa carte de presse, mais ces derniers ne l’ont pas entendu. 

    « Je suis très triste, parce que notre police qui se dit professionnelle, m’a séquestré dans une circonstance que je ne sais même pas expliquer. Nous étions en route, et nous nous sommes croisés avec un groupe de manifestants. La police est venue avec une forte pression pour disperser les manifestants. Je me suis abrité dans une maison sur la route, mais la police entrait même dans des habitations pour chercher les manifestants. La police m’a pris comme un manifestant, et m’a tabassé à mort. Je vous le dis puisqu’ils m’ont tabassé avec des armes et piétiné avec leurs bottines. Et c’est pourquoi vous me retrouvez ici dans ce lit d’hôpital. Il y avait l’un parmi eux qui me connait très bien, et j’ai crié 5 fois que je suis journaliste. Et c’est quand j’ai dit à ce policier qu’il me connait, qu’ils ont commencé à me frapper. J’avais un téléphone, mes pièces et ma carte de journaliste. » témoigne ce journaliste.

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    Après avoir reçu ces coups, le confrère a été relâché. Alain Kisokero a été admis dans une structure sanitaire de la place. 

    Les responsables des médias locaux et reporters de la place disent condamner avec véhémence cet acte ignoble; commis à l’endroit de leur confrère qui pourtant faisait son travail.

    Richard Kaponirwe

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