L’humanité tout entière célèbre ce jeudi 10 décembre 2020, le 72ieme anniversaire depuis qu’a été adoptée par les Nations-Unie; la Déclaration Universelle des droits de l’homme (DUDH).
Ce 72ème anniversaire coïncide avec un contexte sanitaire, politique et sécuritaire préoccupants en RDC. Dans la région de Beni, des organisations de la défense des droits de l’homme, dressent un tableau très sombre de la violations des droits humains; documenté suite à l’activisme de plusieurs groupes armés négatifs notamment les ADF, qui s’attaque à la population.
Pour le CEPADHO, par exemple, la valeur ajoutée de la célébration de cette journée internationale, c’est la conscientisation de tous au respect de la dignité humaine.
Cependant, explique cette organisation, le massacre d’au moins 1080 civils dans les 12 derniers mois de l’année à Beni; illustre la banalisation de la vie humaine dans la région. Sans oublier les cas quotidiens d’atteintes aux libertés publiques caractérisées; parfois par les répressions violentes des manifestation, les arrestations arbitraires et les détentions illégales; les intolérances politiques de part et d’autre au sein de la coalition au pouvoir, chose qui pousse cette organisation de penser que la RDC fait encore le lit des violations des droits humains.
Par contre, le CEPADHO estime que même si le chemin est encore long, il y a de quoi féliciter les efforts consentis maintenant par le Ministre National des Droits Humains; quant à la politique de protection des droits humains, bien que les mesures contraignantes de répression des auteurs de ces violations traînent à se matérialiser.
A cet effet, cette organisation invite le Gouvernement Congolais ainsi que les Cours et Tribunaux; à s’investir dans la lutte contre l’impunité des auteurs des graves violations de droits humains. Elle encourage toute la classe politique à la tolérance mutuelle, à la non violence; pour promouvoir le respect de droits humains en RDC.
Roger Kakulirahi, depuis Beni