Le village Mwenda, situé dans le secteur de Rwenzori en territoire de Beni (Nord-Kivu) , s’est vidé de ses habitants suite à la situation sécuritaire; qui demeure volatile dans cette partie et ses environs suite aux différentes attaques répétitives des rebelles ougandais ADF.
La Société civile locale qui confirme l’information à Laprunellerdc.info, estime à plus de 85% des habitants qui se sont déplacés vers les zones supposées sécurisées craignant pour leur sécurité.
Jérémie Mbweki, président de la société civile locale indique que les quelques habitants qui y restent passent nuit dans la peur au ventre craignant des éventuelles attaques rebelles.
«Les gens ne sont pas toujours de retour après différentes attaques répétitives des rebelles dans notre milieu. Il y a seulement 15% de la population qui passe nuit avec la peur au ventre dans le village Mwenda.
Les gens ne savent pas rentrer; aussi longtemps que nous n’avons pas la chance d’accéder dans nos champs » explique- t-il au téléphone.
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L’activiste de la société civile plaide pour l’implication urgente du Gouvernement congolais pour le retour de la paix; et la sécurité dans cette partie du pays , longtemps sous menace des rebelles. La société civile, plaide pour un appui de la part des autorités compétentes; aux militaires déployés dans la zone afin qu’ils soient en mesure de sécuriser la population.
« Le Gouvernement doit nous ramener la paix pour que la population puisse renter et continuer avec ses activités champêtres sans être inquiétés. Les militaires sont là, ils sont entrain de travailler comme il faut. Nous demandons aux responsables de la paix; de fournir les efforts en appuyant nos FARDC pour qu’ils puissent faire ce qu’on peut faire afin que la paix revienne ;» ajoute Jérémie Mbweki.
Pour rappel au moins 4 personnes étaient tuées d’autres blessés au cours d’une nouvelle attaque des rebelles ougandais d’ADF, dans la localité de Mwenda, la soirée du jeudi 14 janvier 2021. C’était après une autre attaque meurtrière qui avait fait au moins 22 morts, des disparus et des maisons incendiées selon la société civile locale.
Roger Kambale, à Beni