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    Le Cheikh Djamali Mussa, responsable de la mosquée de Mavivi et vice-Président de la Société Civile du Groupement Batangi-Mbau; dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, a été tué par des bandits armés la soirée de ce mardi 18 mai 2021.

    Ce responsable musulman est tué deux semaines après l’assassinat su Sheikh Ali Amin; tué lui aussi en pleine prière du Ramadan, dans la Mosquée centrale de Mupanda en ville de Beni.

    D’après Muhindo Issa, Représentant de la communauté musulmane à Mavivi; le drame de ce mardi a eu lieu près de la mosquée centrale de Mavivi, sur la route Beni-Oicha. La victime a été tuée alors qu’elle revenait d’une prière.

    «C’était 18 heures pendant qu’il revenait de la première à la mosquée centrale de Mavivi. Il voulait se rendre au centre et il a rencontré des hommes armés qui l’on tué. Nous sommes venus et nous l’avons retrouvé par terre; pendant que les assaillants venait de se volatiliser dans la nature,» explique-t-il, à Laprunellerdc.info.

    Celui-ci regrette la disparition de Djamali Moussa, qui alertait toujours la population en cas de menaces rebelles.

    «Le Cheikh Djamali Mussa, était une personne qui aimait beaucoup plus la population. Celui-ci ne voulait pas voir les gens souffrir. C’est d’ailleurs pour quoi nous comme population sommes très consternés par sa mort. C’est un coup dur pour la population car il alertait à tout moment sur les dangers au tour de Mavivi et environs. Maintenant qu’il est mort on ne sait plus à qui se fier,» ajoute-t-il.

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    Même sentiment de regret pour les femmes qui ont connu Djamali Mussa de son vivant. Très émotionnées, ces dernières plaident pour une enquête rigoureuse afin de retrouver les auteurs de sa mort.

    «Djamali Mussa nous était très utile. Nous venons de perdre une personne de grande valeur et on le regrette fort. Il nous alertait à tout moment sur l’itinéraire des ADF, si quelqu’un voudrait alleer au champs il lui disait de rebrousser chemin; car la zone était dangereuse. Nous voulons que les enquêtes soient diligentées afin que les auteurs soient retrouvés,» dit une femme de cette entité située à environ 12 kilomètres de Beni-ville

    Le Cheihk Djamali Mussa était resté jusqu’à sa mort l’un des acteurs de la Société Civile le plus actif sur terrain. Il dénonçait et prévenait sur les attaques des combattants ADF, dans la région. Plusieurs sources locales pointent déjà du doigt des combattants ADF, d’être auteur de ce crime.

    Roger Kakulirahi, à Mavivi

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