Accès Humanitaire

    La Société Civile coordination du Territoire de Beni remercie le Président de la République pour sa ferme volonté et son engagement dans le rétablissement de la paix dans la région de Beni à travers le lancement des opérations militaires contre les ADF dont selon la structure, ses effets sont satisfaisant dans la zone du sud à Mwalika, au centre dans le Mayangose et la reprise de Madina Le 09 Janvier 2020.

    Elle dit également encourager à ce sens le commandement pour ces efforts et le sacrifice consenti, «un honneur pour la république ».

    Pendant ce temps, la Coordination de la Société Civile du territoire de Beni à travers ses noyau et sous noyau en secteur de Beni Mbau au cour de l’assemblé générale extraordinaire tenue à OICHA ce Lundi 3 février 2020, dit fustiger, la manière dont les opérations se déroulent sur l’axe Mavivi –Kainama.

     Présence de la menace accrue des ADF du côte Ouest.

    Dans ce communiqué signé par sa présidente Noëlla Katongerwaki Muliwavyo, la Société Civile rappelle que la menace est toujours accrue du côté Ouest. C’est notamment à Makulu, Mongali, Ahili, Manzanzaba, Kengele , Mapini, Pabaota, Pwenti au confluant de la rivière Asefu et Ahili, Apetinasana, Vuhira et qui sont en jonction avec la province de l’ituri et May- Moya entre Bayeti, Nord Kivu en jonction avec l’Ituri Kasoko, 47 et sur la RN4 aussi sur les autres routes de désertes agricole. 

    Des Maï-Maï localisés dans plusieurs endroits

    Cette structure citoyenne dénonce également la présence des miliciens Maï-Maï dans plusieurs endroits. « De Mamove/Paris, les autres à Beu Manyama et Kambau en Localité Buloloma » dénonce la Société Civile. 

    « A l’espace de 58 jours pendant les opérations en cours nous enregistrons: sur l’axe mavivi kainama 32 villages attaqués (Oicha, Tenambo, Mukoko, May Moya, Kokola, Eringeti , Matukaka, Kudukudu, Kathendere, Mavette, Musandaba, Kambau, Maleki, Avei, Musuku, kukutama, Orototo à Nobili , Mantumbi , Samboko/Ntombi, Kamago, Apetina, Pk25, Matiba/Mitimiti, Mamove, Manzingi, Pamoli, Avei, Mebondu, Makilidou, Ondoto/Luna Baungatsu et Ndalya. Sur 353 morts nous avons constaté des femmes violés, éventrées, et des enfants décapités ceci pour faire terreur à la population et cela sous les yeux impuissant des autorités politico- administratives et militaires ainsi que de la MONUSCO », s’inquiète la Société Civile.

    Elle note par ailleurs que toutes les attaques dans des grandes agglomérations s’effectuent à une distance pas plus de 100 m des positions militaires, policières ainsi que de celles de la MONUSCO ; elle cite Kokola, Eringeti, May- Moya, Mbau, Mantumbi, Oicha…

    La Société Civile constate que sur la Route Nationale N°4, de Oicha vers Eringeti des points chaud de passage des ADF de l’EST vers l’OUEST sont jusqu’aujourd’hui ouverts avec une facilitée de traverser ;

    Actuellement les ADF opèrent en plaine journées dans des grandes agglomérations et des milieux des refuges pour la population sans inquiétude ni poursuite, entre autre MAMOVE, MAY- MOYA, MANTUMBI, ERINGETI et OICHA, regrette-t-elle.

    La Société Civile dénonce le commandant des opérations OICHA-Kainama

    Dans ce long communiqué, la Société Civile dénonce que la population en entièreté reste exposée à la mort même dans les endroits où sont positionnées les FARDC, ce qui préjudicie la collaboration avec la population favorise un déplacement massifs des populations que de facilité leurs retour ou mouvement dans la zone.

    Elle note que cela renforce des attitudes de méfiances, négligences des informations fournies par la population, et la «Présence des certains officiers qui ne font pas preuve de la volonté et du professionnalisme pour protéger la population positionnés sur des axes.

    «Il y a la crise totale de confiance entre l’armé et la population facilitée par le commandant des opérations basé sur l’axe OICHA- KAINAMA qui crée des conflits et des divisions entres les autorités administrative et les civiles , il a semer un conflit de leadership dans la zone à la base d’une tension communautaire, il minimise toutes les autorités administrative et coutumières des communautés victime, il s’inscrit à faux dans les préjugés contre la population et fait l’acharnement contre la population victime, des arrestation illégale, attitude renfler d’orgueil qui ne permet pas aux populations de participer activement aux opérations, il donne des faux rapports sur la menace surtout du côté Ouest en disant que cela population victime qui s’entre-tue, en l’assimilant aux miliciens Maï-Maï et cela joue sur la non-protection de cette dernière. Cette attitude risque de créer le désengagement des populations dans l’accompagnement des opérations aux côtés des FARDC basée dans la Zone » explique la présidente de la Société Civile. 

    Des recommandations

    Dans ce document, la Société Civile fait plusieurs recommandations.

    ➢ Au commandant des opérations SOKOLA 1, d’envisager une rencontre urgente avec les acteurs de la société civile pour partager sur L’Etat de lieux des opérations militaires et de la protection des populations sur l’axe MAVIVI- KAINAMA et le côté ouest.

    ➢ Renforcer le cadre permanent entres les parties prenantes ; acteurs société civile, comité territorial de sécurité et le commandement pour des échanges de circonstances pendant les opérations militaires en cours contre les ADF déjà établi ;

    ➢ Organiser dans un bref délai des opérations militaires dans la partie Ouest ;

    ➢ Assurer une parfaite protection et sécurités des tous les usagers de la route Mavivi-Kainama et sur les autres routes de désertes agricole et de toute la population habitantes sur l’axe pendant les opérations militaires en cours enfin de limiter les dégâts collatéraux et tous les représailles de ces ADF contre la population ;

    ➢ A l’auditorat militaire d’enquêter sérieusement sur la qualité des interventions militaires aux cours de ces attaques et incursions des ADF et les circuits de partage des informations dans les FARDC sur l’axe MAVIVI – KAINAMA et de rendre dans la vérité et loyauté le rapport des enquêtes aux autorités militaires aux plus haut niveaux pour éviter le sabotage de la volonté du chef de l’Etat par certains officiers militaires animés par les attitudes de complicités qui seraient encore présents dans la zone ;

    ➢ Renforcement des effectifs des militaires par des unités intégrées entre les FARDC et la PNC pour des interventions lors des alertes contre toute présence des ADF visible dans la zone en appui aux troupes engagées dans les opérations militaires sur le terrain et affecter un commandant détaché pour les opération du côté Ouest

    ➢ Organiser des patrouilles mixte entres les FARDC, PNC, MONUSCO et la Population afin de renforcer et de consolider la confiance ainsi que les relations civilo-militaires dans les agglomérations. 

    La coordination de la Société Civile rassure au commandant des opérations Sukola I que la population du territoire de Beni collabore sincèrement avec les FARDC et œuvre positivent dans la recherche de la paix, de la protection de civile en visant de concrétiser le souhait du chef de l’Etat afin d’attaquer ensemble toutes les menaces et restaurer l’autorité de l’Etat dans la région de Beni. 

    Jean-Luc M.

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