La délégation composée du gouverneur du Nord-Kivu et le chef d’état-major des Fardc, le général Célestin Mbala Munsense a échangé avec les composantes de la société civile ce mercredi 26 juin à la mairie de Beni au sujet de l’insécurité en ville et territoire de Beni.
Objectif : trouver des solutions au sujet de l’insécurité qui a encore une fois endeuillé la ville de BENI le samedi 22 septembre dernier.
Aucune mesure sur la levée des journées décrétées par la force vive n’a été prise au cours de la 1ère rencontre à la mairie de Beni, comme le confirme Kizito Bin Hangi vice-président de la société civile de BENI.
« Nous avons écouté le gouverneur et nous prenons bonne note mais nous avons maintenant demandé au gouverneur de solliciter pour nous une audience avec le chef d’État-major pour qu’après l’entretien avec celui-ci, les deux coordinations de la société civile de BENI ville et BENI Territoire vont passer un message d’alléger ou de lever la mesure. Nous sommes en train d’attendre si le chef d’Etat-Major va nous recevoir ou non. Comme nous avons donné le travail au gouverneur, nous sommes en train d’attendre la consigne » dit-il.
La même séance de consultation des couches sociales s’est poursuivie au chef-lieu du territoire de Beni à Oicha.
Au sortir de la réunion le chef de l’exécutif provincial a d’abord présenté ses condoléances à toute la population victime des massacres.
Même si les structures de la société civile se disent fatiguées des promesses, elles continuent à solliciter une audience avec le chef d’État-major de l’armée.
« De prime à bord le gouverneur est arrivé pour compatir avec la population du territoire de BENI qui est souvent victime des massacres répétitifs. Nous l’avons écouté et il nous a dit qu’il sera prochainement accompagné du Chef d’État-major et que c’est lui qui va apporter solution à tous ces problèmes qui se passent ici chez-nous. Nous en tant que société civile, nous avons présenté nos inquiétudes face aux multiples opérations qui se passent ici chez-nous et nous l’avons tenu au mot en demandant aussi ce tête à tête avec le chef d’État-major parce que c’est lui le chef de toute l’armée en RDC » déclare pour sa part, Lewis Saliboko président de la société civile d’Oicha.
Pour rappel , au moins 18 personnes ont été tuées dont 14 civils dans des affrontements entre des présumés ADF et les Forces de Sécurité Congolaise le 22 septembre dernier. D’autres sources avancent un bilan plus lourd. Les condamnations fusent de partout pour condamner cette situation.
La Rédaction