La Dynamique Communautaire pour la Cohésion Sociale et le Développement (DYCOD-RDC), Coordination du Sud-Kivu a dit ce vendredi 5 novembre 2021, avoir suivi avec grande consternation l’évolution sécuritaire dans la ville de Bukavu et condamne avec la dernière énergie ces attaques menées par des « éléments armés » le mercredi 3 novembre 2021.
Dans un communiqué rendu public et dont copie nous est parvenue, elle invite les autorités provinciales à se pencher sur cette question avec la plus grande attention afin de rétablir la confiance avec leurs administrés.
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Elle dit se féliciter de l’action des autorités sécuritaires qui ont non seulement réussi à repousser les assaillants mais aussi à rétablir le calme dans la ville et les invitent à redoubler de vigilance.
« La DYCOD a été choquée par les images et vidéos qui ont circulées sur les réseaux sociaux autour de ces attaques. L’accueil en liesse de ces « éléments armés » dans certains coins de la ville est indicatif d’un déficit grave de cohésion sociale et du manque de confiance de la population dans le chef des institutions provinciales plus particulièrement celles de sécurité », peut-on lire dans ce communiqué signé par Nicolas Kyalangalilwa, Coordonnateur Provincial de la DYCOD.
Cette organisation prônant la cohésion sociale invite les populations de Bukavu à contribuer efficacement à la sécurité de la ville en renouvelant leur confiance dans le chef des autorités politico-administratives et sécuritaires.
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« C’est seulement dans un climat de confiance et de cohésion sociale que nous pourrons faire face à telles attaques contre les institutions de la République. Elle a été saisie de certaines plaintes relatives à des dérapages dans les différentes interpellations autour de l’attaque du 3 novembre 2021. Elle invite la population au calme tout en demandant aux autorités ayant en charge les enquêtes de traiter cette question délicate avec la grande attention, célérité et sérieux tout en minimisant les dérapages. Il en va de la confiance et de leur crédibilité aux yeux du peuple. » insiste-telle.
Contexte
La ville de Bukavu a été dans une psychose totale depuis minuit de la nuit de ce mardi 2 au mercredi 3 novembre 2021. Plusieurs coups de feu ont été entendus dans divers quartiers et communes de Bukavu.
Il s’agissait en réalité, selon l’armée, des assaillants armés appelés CPC 64 qui disaient qu’ils venaient « libérer le pays ».
Le Commandant de la 33ème région militaire expliquait que ces assaillants sont plutôt venus chercher les leurs détenus par les forces de défense et de sécurité à Bukavu. Ils ont également profité pour tenter de subtiliser quelques armes à la Police et dans les camps de l’armée.
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Quelques heures plus tard, le Gouverneur du Sud-Kivu a annoncé que l’identité de ces derniers n’était pas encore totalement connue.