Dans son bulletin trimestriel dénommé « Regard Indépendant » ACMEJ, une organisation congolaise pour la défense et la promotion des droits humains, œuvrant dans la plaine de la Ruzizi, s’est prononcée sur l’assassinat de 13 civils par un militaire FARDC à Sange, dans le territoire d’Uvira.
Pour cette organisation, il est incompréhensible, inacceptable voir même insupportable qu’au sein de l’armée congolaise il s’observe un tel dérapage d’un militaire qui s’autorise « volontairement » de commettre un massacre en tuant gratuitement avec son fusil treize personnes civiles et en blessant plusieurs autres.
» Dans la matinée du 31 juillet, les populations civiles de Sange ont barricadé la route No 5, en manifestant contre ce grave crime. La population se demande pourquoi la Plaine de la Ruzizi et le territoire de Beni doivent rester des milieux de massacres », se plaint ACMEJ
Cette organisation pense que le gouvernement national et provincial doivent mettre leurs batteries en marche pour amener la paix et sécurité en RDC, en montant des stratégies efficaces pour que les militaires congolais soient capables de respecter les droits de l’homme. Mais aussi mettre hors d’état de nuire les ennemis ou les groupes armés nationaux et étrangers, qui continuent leur travail d’endeuiller la population.
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» Qu’on renforce leur éducation au patriotisme, au respect des droits de l’homme et à la protection et sécurité des populations civiles : c’est le mot d’ordre que pourraient lancer et mettre en œuvre les gouvernements national et provincial de la RD Congo. Les officiers et les soldats congolais ne doivent jamais se laisser captiver par l’indolence et la mollesse. Si les militaires n’arrivent pas à préserver la paix et sécurité, c’est une grande honte même pour les autorités. » écrit l’organisation.
ACMEJ affirme que si chaque soldat, chaque officier et chaque général se mettait au travail d’une manière sérieuse pour une réelle protection des civils et aussi le respect des droits de l’homme, cela pourrait sauver les populations civiles des entités victimes des violations des droits humains.
Bertin Bulonza