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    «Notre ardent souhait est de voir Vital Kamerhe libre et exempt de tout acharnement ». Cette phrase est celle des Jeunes Leaders ressortissants du territoire de Walungu. Elle est tirée de leur déclaration au sujet de l’arrestation de Vital Kamerhe. Déclaration que Laprunellerdc.info a pu consulter.

    Les jeunes Leaders ressortissants de Walungu disent être au regret de constater que certains faits dans le dossier Vital Kamerhe vont en contradiction « flagrante » avec l’Etat de droit que veut le chef de l’Etat.

    Les jeunes leaders citent entre autre le caractère sélectif et « humiliant qui a émaillé l’audition de Kamerhe jusqu’à son arrestation. « En lieu et place de renseignant qu’il était censé jouer, selon l’esprit de la lettre de l’invitation lui adressée en prélude de sa comparution », notent-ils.

    Ils notent également les conditions de détentions qui ne correspondent pas à son rang socio-politique. Pour eux, ces conditions le prédisposent à certaines maladies contagieuses, dont le Covid-19. Ils mettent en avance son âge qui le rend vulnérable à la pandémie.

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    « La diabolisation et dédain d’un homme d’Etat de son rang, par une certaine partie de la classe politique du pays. Y compris certains cadres et membres du CACH qui, au lieu de compatir avec lui, ne cessent de faire des sorties médiatiques frisant de la moquerie à son égard », s’indignent-ils.

    Les jeunes leaders fustigent le silence des principaux animateurs des institutions de la province du Sud-Kivu sa base naturelle.

    « Face à cette péripétie d’événements attentant à sa carrière politique, et même à sa santé physique, alors qu’il restait que celui-ci dans les instances supérieurs de la nation, il est inadmissible que nos autorités provinciales et tous les autres dignitaires de cette province assistent impuissamment à son démantèlement progressif, sans pour autant placer un seul mot », regrettent-ils.

    Ils s’étonnent de la stigmatisation et « l’humiliation » de la communauté dont est issu Vital Kamerhe, sans que les responsables de ces actes ne soient inquiétés. Et cela sur le plan national que provincial.

    Les jeunes leaders s’étonnent également du rejet, à deux reprises, par le tribunal, de la demande de sa liberté provisoire. En dépit des moyens de défense présentés par son collectif d’avocats.

    Ils dénoncent la répression et l’arrestation à répétition des militants, sympathisants et frères de Vital KAMERHE. Principalement au Nord et au Sud-Kivu, alors qu’ils manifestaient pacifiquement pour réclamer la libération de leur leader.

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    Pour eux cette situation vient semer la confusion en ce qui concerne le niveau actuel de collaboration entre le Président de la République et son principal allié, Vital KAMERHE.

    Ils estiment que cette situation vient semer le doute sur la réalisation des promesses de chef de l’Etat tenues devant les notables du Sud-Kivu lors de la campagne électorale.

    « L’allure qu’est en train de prendre le dossier Vital KAMERHE au niveau des instances judiciaires et même selon certaines indiscrétions politiques ne nous rassurant plus sur la tenue de cette parole de son collaborateur devenu magistrat suprême et garant de la nation. Il y a lieu de s’interroger sur la suite et l’aboutissement de l’accord de Nairobi, leur principal outil de campagne », écrivent-ils.

    Ils sollicitent la libération «sans délai et sans condition» de Vital KAMERHE. Ils en appellent à l’implication personnelle du Chef de l’Etat.

    Thomas Uzima

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