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    Les audiences dans l’affaire opposant l’artiste artiste musicien révolutionnaire Delphin Katembo, alias «Delcat Idinco», n’ont toujours pas été ouvertes en ville de Beni. L’auteur compositeur de la fameuse chanson «Politiciens escrocs» et d’autres chansons interpellateurs des autorités, a été arrêté par les services de sécurité dans la ville de Butembo, au Nord-Kivu, la soirée du dimanche 10 octobre 2021.

    Selon les sources judiciaires, il est poursuivi pour incitation à s’armer contre l’autorité de l’Etat, démoralisation des forces armées et de la police, mais aussi pour avoir enregistré des messages audio-visuels, appelant la population de Beni à s’attaquer aux militaires, policiers et leurs familles à partir du 15 octobre 2021 prochain.

    Des propos qui ont fâché les autorités, qui n’ont pas tardé à réagir. C’est l’exemple du Commissaire provincial de la PNC au Nord-Kivu, le Commissaire divisionnaire Adjoint Aba van Ang François-Xavier, qui est descendu ce lundi 11 octobre 2021 à Beni.

    Devant la presse, il indique que sa présence s’inscrit dans le cadre de renforcer la morale des policiers, après le message de cet artiste incitant la population à la haine.

     «Je suis venu à Beni, dans l’objectif d’encourager mes hommes en rapport avec discours incendiaire que vous avez suivis à travers un individu, énergumène, selon lequel il faut s’attaquer contre des policiers et même des militaires à partir du 15 octobre prochain. Je pensais que je vais trouver quand la population aura mis fin à la vie de cet homme mais ce n’est pas le cas. Imaginez nos compatriotes sont malmenés par des ennemis venus de l’extérieur et que nous qui combattons ces ennemis, nous soyons encore vus comme ennemis, c’est inadmissible et je ne pouvais pas rester à Goma, sans rien faire,» a déclaré Aba van Ang à LaPrunelleRDC.info.

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    Deux jours après l’arrestation de l’artiste Musicien Idinco Delcat, les audiences n’ont toujours pas été ouvertes, cela malgré l’annonce du secteur opérationnel Sokola 1. L’artiste-musicien est placé en détention à la prison centrale de Kangbayi.

    Des sources judiciaires ont soutenu que la justice militaire a consacré la journée du lundi, -initialement prévue pour le début des audiences-, à la régularisation de son dossier, avant son déferrement devant le tribunal militaire de garnison de Beni pour y être jugé.

    Roger Kakulirahi, depuis Beni

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