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    Félix Tshisekedi multiplie ses déclarations, selon lesquelles il avait eu raison de ne pas se faire vacciner avec le vaccin AstraZeneca, qui selon lui, a posé et continue de poser de problèmes.

    Dans une interview accordée à la RTNC et à Top Congo ce jeudi 1er juillet; Félix Tshisekedi a soutenu que bien avant le lancement de la campagne de vaccination en RDC; il avait déjà des doutes sur ce vaccin, vu les dégâts qu’il a causés dans des nombreux pays, en Europe notamment.

    Tshisekedi dit avoir émis des réserves sur ce vaccin, mais il a demandé au Comité de riposte si cela devrait mettre en danger la vie de la population, et il a refusé. Après des morts au Rwanda, il estime qu’il n’avait pas eu tort en ne se faisant pas vacciner.

    «Je n’ai pas eu tort avec le vaccin AstraZeneca. Même en parlant avec mon homologue rwandais, il m’a laissé entendre qu’il y a eu quatre décès de personnes vaccinées deux fois et qui ont recontracté le virus avant de décéder. C’est-à-dire qu’il y a un problème avec ce vaccin. Il y a d’autres vaccins beaucoup plus efficaces qui vont arriver au courant de ce mois. Et là, je le dis, vous verrez je vais me présenter pour me faire vacciner,» a dit Félix Tshisekedi.

    Des propos, qui ont poussé l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Seth Kikuni, à demander « PARDON » à tous ceux qu’il avait invités de se faire vacciner.

    «Cette interview m’a donné la chair de poule. Je préfère me taire. Mais je demande PARDON à tous pour vous avoir invité à vous faire vacciner. Si on donne un deuxième mandat à Fatshi, soit on est déséquilibré, soit on déteste ce pays au plus haut point,» dit-il.

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    Beaucoup ne comprennent pas comment le Chef de l’Etat, garant de la nation, a autorisé l’utilisation d’un vaccin qu’il savait pertinemment inefficace; et qui a été selon lui interdit par de nombreux pays européens.

    Mais dans le camp Tshisekedi, l’on tente de se défendre : « Entant qu’humain, le chef de l’Etat a droit d’accepter ou non un vaccin. D’émettre son avis personnel sur son efficacité ou non. Je ne vois pas en quoi cela gêne,» écrit un membre de son parti sur Facebook.

    Sauf que, quand il s’agit de la parole du Chef de l’Etat, « c’est toute la nation qu’il engage,» rétorque un internaute, visiblement de l’Opposition. Celui-ci ajoute qu’ «en autorisant le lancement de la campagne de vaccination, il aurait du s’assumer; et non revenir plus tard avec des propos qui laissent croire que ceux qui se sont faits vacciner ont été naïfs ».

    Selon un autre internaute, le Chef de l’Etat devrait se réserver de tenir des tels propos; « surtout si c’est son propre Gouvernement a vivement appelé la population à venir se faire vacciner avec le vaccin AstraZeneca; en lançant par la même occasion une campagne nationale de vaccination ».

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    En attendant, comme une contradiction au plus haut sommet de l’Etat, ce même jeudi 1er juillet, le Ministre de la Santé Publique Jean-Jacques Mbungani, et sa Vice-Ministre Véronique Kilumba, ont reçu leur première dose du vaccin AstraZeneca, à la Clinique Ngaliema à Kinshasa.

    Et jusqu’ici, en dépit des quelques personnes qui sont décédés après avoir reçu le vaccin AstraZeneca; l’Organisation Mondiale de la Santé a toujours soutenu que les avantages de ce vaccin l’emportaient sur les risques, qui du reste demeurent minimes.

    Museza Cikuru

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