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    A l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, ce dimanche 24 janvier 2021, le Secrétaire Général des Nations Unies; António Guterres a rendu hommage aux enseignants, aux élèves, et à leurs familles; qui luttent pour assurer la continuité des enseignements, perturbée par la pandémie du Covid-19.

    Il rappelle que lorsque l’éducation est perturbée, tout le monde est touché, en particulier les élèves, les enseignants et les familles. Il estime que l’éducation doit être protégée pour éviter une catastrophe générationnelle.

    «Aujourd’hui, en cette troisième Journée internationale de l’éducation, je rends hommage à leur résilience face à une pandémie qui, à son paroxysme, a obligé presque toutes les écoles, tous les instituts et toutes les universités à fermer leurs portes. Bien que cette perturbation ait abouti à des innovations en matière d’apprentissage, elle a également anéanti les espoirs d’un avenir meilleur parmi les populations vulnérables. Après tout, l’éducation est indispensable à l’élargissement des perspectives d’avenir, à la transformation des économies; à la lutte contre l’intolérance, à la protection de notre planète et à la réalisation des objectifs de développement durable. À l’heure où le monde continue de lutter contre la pandémie, l’éducation –en tant que droit fondamental et bien public mondial– doit être protégée pour éviter une catastrophe générationnelle.» a dit António Guterres.




    Celui-ci a rappelé qu’avant le début de la pandémie, quelque 258 millions d’enfants et d’adolescents; dont une majorité de filles, n’étaient pas scolarisés. La pandémie de Covid-19, à son paroxysme; a obligé presque tous les établissements d’enseignement et de formation à fermer leurs portes. Plus d’1,6 milliards d’apprenants ont fait l’expérience de l’interruption de leur éducation en raison de la pandémie.

    «En 2021, nous devons saisir toutes les occasions de renverser la situation. Nous devons assurer la reconstitution intégrale du fonds du Partenariat mondial; pour l’éducation et renforcer la coopération mondiale en matière d’éducation. Nous devons également redoubler d’efforts pour imaginer une nouvelle éducation; en formant les enseignants, en comblant le fossé numérique et en repensant les programmes d’enseignement; afin de doter les apprenants des compétences et des connaissances dont ils ont besoin pour s’épanouir dans un monde en rapide évolution.» a dit le Secrétaire Général.

    La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a de son côté plaidé pour la reprise des enseignements : «Aujourd’hui, la situation reste menaçante. Vingt-quatre millions d’élèves, dont des millions de filles pour qui l’école offre un havre de paix; pourraient ne jamais retrouver le chemin des classes,» a-t-elle dit.

    Museza Cikuru

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