Amato Bayubasire Mirindi, député national élu de la Circonscription électorale de Walungu et cadre de l’UNC de Vital Kamerhe a fortement désapprouvé l’arrestation de son collègue Jean-Jacques Mamba ce samedi 23 mai 2020.
Ce dernier est accusé de faux et usage de faux dans le cadre de la pétition qu’il a initié pour déchoir Jean-Marc Kabund de la Vice-Présidence de l’Assemblée Nationale.
Pour Amato Bayubasire Mirindi, l’arbitraire n’a pas commencé avec l’arrestation du député Jean-Jacques Mamba mais depuis l’arrestation de Vital Kamerhe, meilleur élu aux législatives nationales de décembre 2018 en RDC.
«L’arbitraire a commencé le 08 avril par l’arrestation arbitraire de l’Honorable Vital Kamerhe, meilleur Député élu de la RDC. Risque qu’elle se poursuive, si le Parlement et peuple ne nous mettons pas débout. C’est la « République des plaintes » » s’inquiète-t-il sur son compte Facebook.
Alors que c’est Simon Mpiana Ntumba, député de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) son parti politique qui a porté plainte contre Jean-Jacques Mamba, Amato Bayubasire est clair : ce n’est pas la solution préconisée par Vital Kamerhe, même en prison.
«Pacificateur jusqu’en prison, le Président Vital Kamerhe a proposé la voie de la sagesse dans le dossier du Collègue Kabund, loin de la justice », rappelle-t-il.
D’ailleurs, il confirme d’une manière à peine voilée que l’élu de son parti a bel et bien signé la pétition contre Jean-Marc Kabund. Une signature qu’il nie avoir déposé sur le document.
“Déposer une plainte contre un collègue, quand tu sais en âme et conscience que tu as signé volontairement, c’est de la fourberie. En tant qu’élu, je défendrai la vérité au nom du peuple que je représente. Si je signe, j’assume, si je dis j’assume”,a-t-il dit.
En attendant, le député Jean-Jacques Mamba a été placé en résidence surveillée après avoir comparu en procédure de flagrance. L’Assemblée Nationale, ses collègues députés et plusieurs acteurs politiques de la RDC ont dénoncé depuis la matinée de ce samedi une arrestation non conformes aux lois de la RDC.
Jean-Luc M.