Comme des milliers d’habitants du Sud-Kivu, Amato Bayubasire, cadre de l’Union pour la Nation Congolaise UNC a tenu à rendre hommages à Solange Lusiku, journaliste éditrice-directrice du journal le Souverain Libre paraissant à Bukavu décédée à Kinshasa le week-end dernier.
« La nouvelle de la Mort de Notre sœur Solange Lusiku a sonné comme une bombe atomique dans nos cœurs ce samedi. Je me suis arrêté un peu pour vérifier l’information qui a fini par se confirmer par la vitesse des réseaux sociaux » dit Amato Bayubasire à Laprunellerdc.info.
Malgré la position hostile des autorités ecclésiastiques de Bukavu dont elle était très proche d’ailleurs, par rapport aux manifestations appelées par le Comité Laïc de Coordination, pour exiger le respect de l’accord de la Saint Sylvestre, Solange Lusiku a choisi les manifestations comme celles du 31 décembre 2017, témoigne Amato Bayubasire.
« En décembre 2017, lors de la marche du CLC, j’ai eu le soutien moral de Solange Lusiku. Devant le dilemme entre la position de nos autorités spirituelles de l’église de Bukavu que nous respectons tous deux et Notre conviction personnelle, il fallait trancher. Elle m’a rassuré qu’elle sera à la marche, Elle est venue avec sa Croix qu’elle m’avait dit avoir amenée de l’Europe. Nous avons marché ensemble ce 31 décembre 2017. Solange Lusiku n’était pas seulement journaliste, mais aussi une grande militante Pro démocratie. Il y a beaucoup à dire concernant Solange Lusiku, que j’appelais aussi ma sœur car homonyme de ma petite sœur» témoigne à Laprunellerdc.info, Amato Bayubasire, secrétaire Fédéral adjoint en Charge de la Mobilisation et Propagande à l’UNC Sud-Kivu.

Amato Bayubasire se souvient également d’une interview avec Vital Kamerhe qu’il a eu à arranger pour Solange Lusiku
« Chacun de nous tous qui avons connu Solange Lusiku gardera éternellement d’elle de très beaux souvenirs. J’ai eu plusieurs entretiens avec Solange Lusiku, à son bureau où elle m’invitait régulièrement. Des multiples conseils qu’elle nous prodiguait. Ça commençait par “Uambie Kaka Yangu,…” (dis à mon frère) comme elle aimait bien appeler le Président Vital Kamerhe. En juillet 2017, elle me téléphonait pour solliciter une interview exclusive auprès de VK en séjour à Bukavu dans le cadre du Film “Tribunal sur le Congo”. Le Président Vital Kamerhe a accepté de la lui accorder exceptionnellement avant de tenir une conférence de presse ».
En bon Catholique, Amato Bayubasire espère que cette dame de fer continue à prier pour tous les activistes pour que le combat de la démocratisation de la RDC arrive à son terme.
« Maintenant qu’elle nous laisse, nous prions Dieu qui certainement la recevra auprès de lui, nous le croyons ; qu’elle prie pour nous tous qui restons pour achever le combat de la démocratisation de la RDC qu’elle a commencé. La Mort inattendue de Solange Lusiku est une perte qu’on ne personne ne sait combler. Repose En paix ma sœur Solange Lusiku » conclut ce cadre du parti de Vital Kamerhe.
La société civile du Sud-Kivu a organisé ce mardi 16 octobre une demi-journée de témoignages en l’honneur « d’une actrice de renom de la société civile » Solange Lusiku, (Editrice-Directrice du Journal Le Souverain Libre) décédée samedi dernier à Kinshasa.
Cette nouvelle a retentit comme une bombe dans les oreilles et les cœurs de plusieurs Sud-Kivutiens qui reconnaissent en cette femme, une journaliste professionnelle et excellente militante des droits des femmes et des opprimés.
Éditrice du Journal le Souverain jusqu’à sa mort, la brave « maman Solange » comme on l’appelait affectueusement à Bukavu, était également vice-présidente Nationale de l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC.