Les forces vives et politiques de la province du Sud-Kivu ont appelé ce mardi 20 février à une journée ville morte pour dénoncer l’insécurité dans la ville et la province.
Un appel relayé par l’Union pour la nation Congolaise,UNC Sud-Kivu, un parti d’opposition. Laprunellerdc.info s’est entretenu avec son secrétaire fédéral adjoint en charge de la mobilisation et propagande et revient sur le pourquoi de cet appel.
“Depuis quatre mois, les tueries, les cambriolages et pillages des hommes armés sont devenus nombreux à Bukavu, kamanyola, Uvira, Mugogo, Mushinga, et dans plusieurs autres coins de la Province. Le Gouvernement Provincial semble dormir, alors que sa principale promesse à son investiture était la sécurité aux Sud-Kivutiens.Les tueries de ce week-end en Provinces, entre jeudi et samedi 7 personnes dont deux à Walungu, un à Birava/Kabare, un à Uvira et trois à Bukavu dont une femme qui avait succombée de ses blessures le jeudi passé, a poussé les partis politiques de l’opposition ,certaines organisations de la société civile, dont la Lucha, le réveil des indignés, le Mouvement TELEMA, heureusement rejoints par le Syndicat des enseignants des écoles conventionnées catholiques et le bureau de Coordination de la Société Civile DECRETENT une journée ville morte ce Mardi 20 février 2018 sur l’ensemble de la Province du Sud Kivu”.
Pas de commerce, pas d’écoles, de transport, des banques, stations services… dit le chef du département de mobilisation à l’UNC.
“Les Sud-Kivutiens sont appelés à rester à la maison pour pleurer nos morts et pour exiger une politique sécuritaire à la hauteur de la situation”.
Vave Ruhurumba Nelson
