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    En Afrique du Sud, un homme de 23 ans a tué jeudi dernier le fils de 8 ans de sa petite amie, après une dispute domestique. La scène se déroule dans leur maison située à Thembalethu, près de George à Cape Town dans la province du Cap Occidental.

    Le même jour, l’homme et sa partenaire se sont rendus seuls au Centre de la Police de Thembalethu, pour signaler cet incident.

    Informée, la Police a dépêché immédiatement sur le lieu de crime une équipe chapeautée par le Capitaine Malcolm Pojie.

    Selon cet officier qui a livré l’information à la presse, en entrant sans la résidence, la Police a découvert le corps du pauvre petit garçon sur place. Celui-ci aurait subi des multiples blessures, a déclaré le capitaine Pojie.

    Sur place, la Police a également retrouvé le couteau qui a servi d’arme de crime, rempli de sang.

    Le suspect a été mis en détention au Mossel Bay Youth Centre, en attendant sa comparution qui a été officiellement fixée au 9 Septembre prochain.

    Selon Human Rights Watch, l’Afrique du Sud a l’un des taux de violence basée sur le genre les plus élevés au monde. Les statistiques de la police montrent qu’entre 2019 et 2020, le taux d’infractions sexuelles signalées en Afrique du Sud a augmenté en moyenne de 146 incidents par jour, dont 116 cas de viol.

    Cette année par exemple, Nosicelo Mtebeni, étudiante en droit à l’Université de Fort Hare, âgé de 23 ans, a été tuée par son petit ami. Ses membres ont été retrouvés le 19 août dans un sac en plastique jeté dans la rue. Son torse a été retrouvé dans une valise, tandisque sa tête et ses mains ont été retrouvées dans la maison qu’elle partageait avec son petit ami, Alutha Pasile. Pasile a été placé en détention provisoire jusqu’au 28 septembre.

    Il en va de même pour Ndivhuwo Munyai, 28 ans. Munyai a été abattue le dimanche 22 août, prétendument par son mari, un sergent de police de Thohoyondau, dans la province du Limpopo, qui avait apparemment pris une arme à feu sur sa femme, puis l’avait retournée contre lui-même dans un meurtre suicide.

    Human Right Watch estime qu’une législation complète appliquée par un système de justice pénale crédible; est essentielle pour freiner la violence basée sur le genre en Afrique du Sud. L’organisation plaide également pour des stratégies visant à lutter contre la misogynie dans le pays.

    Esther Nino, depuis Cape Town

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