4 personnes ont été tuées au cours des affrontements qui ont repris depuis le week-end dernier entre les FARDC et les M23, dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, au Nord-Kivu. Selon l’organisation Focus, Droits et Accès (FDA), 15 personnes ont également été blessées, et 8 cas de viols, dont 2 femmes et 6 jeunes filles.
Dans un communiqué rendu public, la FDA fait savoir que ces nouveaux affrontements ont été à la base du déplacement de plus de 45.000 personnes, qui ont quittés leurs villages en groupements Kibumba et Buhumba à Nyiragongo.
«Plusieurs personnes se sont déplacées notamment dans les villages Hehu, Kibigira, Rulimba, Kalangala, Kirije, Rutovu, Kingarame, Bulambo, Rwibiranga,Ngobera, Chegera, Kabuhanga, Nakabumbi, Kabuye, Kanyanja, Kabondi. On estime à 45.532 le nombre des personnes déplacées dont 29.758 personnes en provenance du groupement de Kibumba et 22.574 personnes provenant des villages du groupement Buhumba,» indique-t-elle.
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Ces personnes déplacées sont pour la plupart actuellement cantonnées dans les sites des écoles primaire et secondaire de Kanyaruchinya, de l’église anglicane, de l’école primaire Mboga et église CBCE Kibati, de l’église ERCEDEDO, l’église Ararati, l’église méthodiste, ainsi que le bureau de la fondation Mwanza.
«Dans les sites spontanés de déplacement, il se pose un d’énormes besoins pour soulager la situation humanitaire des personnes déplacées. Les besoins identifiés sont: difficulté de trouver la nourriture. Depuis 3 jours certaines personnes déplacées n’ont pas trouvé à manger. L’eau : Les sites n’ont pas suffisamment d’eau. Les médicaments : la zone de santé n’a pas du stock pour la prise en charge des déplacées. Les toilettes sont salles et les personnes font la queue pour se soulager. Insuffisance des dispositifs de lavage des mains, à part une dizaine installer par l’ONG Focus Droits et Accès dans le même site. Pas d’abris: Les salles de classes ne conviennent pas à tout le monde. Certaines personnes dorment à l’extérieur où elles sont exposées aux intempéries,» indique la FDA.
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Face à cette situation humanitaire préoccupante, cette structure demande au Gouvernement de se déployer pour apporter une assistance d’urgence à ces personnes. Des organisations locales demandent également le renforcement des opérations militaires, afin de rétablir la situation sécuritaire et permettre le retour de ces déplacés.
Museza Cikuru