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    La Nouvelle Dynamique de la Société Civile en RDC, (NDSCI) se dit sidérée par les messages de menaces de certains « sbires » du PPRD Sud-Kivu contre cette organisation et ses animateurs après le dépôt de la plainte des victimes de Mbobero, Mbiza et marais de Murhundu à charge de l’ancien Président de la RDC et Sénateur à vie Joseph Kabila.

    Cette organisation qui accompagne les victimes de Mbobero, a dit dans un communiqué rendu public ce lundi et dont copie est parvenue à Laprunellerdc.info, que  rien ni personne ne peut les arrêter dans cette lutte qu’ils ont amorcé avant que les victimes des démolitions soient restaurées dans leur droit.

    « Nous sommes déterminés à accompagner ces vraies victimes, qui sont, par ailleurs, les initiateurs et signataires de la plainte contre le sénateur à vie,  Joseph Kabila, jusqu’au recouvrement de leurs droits les plus légitimes. Ces menaces et l’annonce de cette plainte, au lieu de faire peur à la NDSCI et au collectif Tournons la Page-RDC, ne font qu’accentuer leur détermination à finir avec l’impunité de ces différents crimes commis à Mbobero. » écrit le communiqué.

    La NDSCI qui se dit contente de prendre connaissance de la plainte contre elle et son président, invite enfin ses membres, les victimes et l’opinion publique tant nationale qu’internationale à l’apaisement et au calme.

    Rappelons que la NDSCI a annoncé avant fin juin dernier que plus de 3500 personnes ont déposé plainte à Bukavu et à Kinshasa contre le sénateur à vie Joseph Kabila, pour destruction méchante, pillage et crimes contre l’humanité (viols et meurtres). Ceci dans le cadre de plusieurs concessions dans le village de Mbobero (Kabare) disputées entre l’ancien Président et certains habitants du milieu. 

    Les « Gardiens du Temple » du PPRD qui veulent défendre et « recouvrer l’honneur » de leur autorité morale Joseph Kabila, ont à leur tour annoncé qu’ils porteront plainte contre l’organisation afin qu’elle vienne remettre les preuves de ses allégations devant la justice. 

    Jean-Luc M.

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