Accès Humanitaire

    Le territoire de Beni continue d’être affecté par les attaques persistantes des ADF et les opérations des FARDC contre ce groupe armé.

    Entre le 1er janvier 2019 et le 31 janvier 2020, le BCNUDH a  documenté au moins 397 atteintes aux droits de l’homme commises par les ADF, dont 379 dans le territoire de Beni et 18 dans les territoires d’Irumu et de Mambasa, Ituri.

    Pour essayer de mettre fin à ce cycle de carnage qui a élu domicile dans cette partie de la RDC, le Bureau Conjoint de Nations-Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH), recommande aux autorités congolaises d’envisager une solution politique régionale avec les pays d’origine des combattants pour leur rapatriement.

    C’est ce qui ressort d’un rapport d’étude effectuée à Beni entre le 1er Janvier 2019 et le 31 janvier 2020 sur les atteintes aux droits de l’homme commis d’un côté par les ADF et de l’autre côté par les forces de sécurité ( armée et police).

    Lire aussi: RDC: les atteintes aux droits de l’homme commises par les ADF à Beni ont augmenté de 69% en une année (BCNUDH

    Par ailleurs, le BCNUDH recommande de renforcer les mécanismes d’alerte précoce permettant une réaction plus rapide de prévention des attaques et autres groupes armés sur les populations civiles.

    Mais aussi et surtout, restaurer l’autorité de l’État dans toutes les zones reprises par les forces de défense et sécurité et s’assurer que les autorités s’acquittent de leur responsabilité dans le respect des droits de l’homme.

    Enfin il propose la mise en place d’un processus DDRR crédible et attractif permettant notamment aux combattants nationaux et étrangers n’ayant pas commis d’atteinte grâces aux droits de l’homme de rentrer dans leur pays d’origine s’ils le souhaitent.

    Jean-Luc M.

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