
Dans une interview accordée à laprunellerdc.info quelques heures après des violents affrontements entre sa garde et les éléments des forces de sécurité congolaise à sa résidence de Muhumba , au quartier Nyalukemba dans la ville de Bukavu.
« Nous avons été attaqués chez-nous depuis 4 heures du matin par les Fardc. Nous étions en pleine discussion avec la police et nous avons écrit au général de la police pour qu’il puisse nous sécuriser parce que les fraudeurs ont été contents de notre suspension et il y avait une marche à cause de cela et ils pouvaient me lyncher mais aujourd’hui on m’envoi des troupes militaires qui viennent me tuer depuis le matin…nous avons combattu avec eux et nous avons récupérer quelques armes…nous sommes fatigués …nous ne voulons pas tuer les gens, nous avons des blessés, ils ont des blessés, toute l’activité dans la ville…nous ne voulons pas la guerre ».
Abbas Kayonga dit ne pas avoir peur de se rendre aux forces de sécurité mais dit n’avoir aucun couloir pour le faire.
« Je veux me rendre mais je vais passer par où ce n’est pas parce que j’ai peur mais je veux épargner les vies des personnes », dit Abbas Kayonga.
C’est depuis 4h30 que Muhumba et Nguba,au quartier Nyalukemba dans la commune d’Ibanda, sont théâtre d’affrontements armés entre la garde de monsieur Abbas Kayonga et les FARDC.
Tout serait partie d’une opération militaire qui visait à neutraliser la garde d’Abbas Kayonga, coordonnateur de la cellule de lutte contre la fraude minière, suspendu par le gouverneur Claude Nyamugabo la semaine dernière. Sur place, les éléments de l’armée régulière ont rencontré une résistance. “La garde de Kayonga a ouvert le feu, récupérant les armes lourdes que les militaires étaient venu avec pour la neutraliser” renseigne une source militaire.










