La Représente du Secrétaire Général des Nations-Unies et Cheffe de la Monusco, accompagnée du Ministre Provincial de l’Intérieur s’est rendue à Bijombo et Mikenge dans les Hauts-plateaux d’Uvira et Itombwe (Mwenge) pour se rendre compte de la situation des déplacés dans ce coin de la province du Sud-Kivu.
Selon le ministre provincial, au moins 5000 déplacés vivent à Bijombo Mikenge et Kahololo.
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Lwabanji Lwasi Ngabo révèle que la Cheffe de la Monusco Bintou Keita s’est personnellement entretenue avec les déplacés pour les écouter et proposer ensemble des solutions à leurs problèmes.
« Nous avons été avec Madame Bintou Keita, Représentante Spéciale du Secrétaire Général de Nations Unies et cheffe de la Monusco dans le sud du Sud-Kivu, essentiellement à Bijombo, à Mikenge et à Kahololo. Nous avons par la suite eu une séance de travail avec les trois Bami du territoire d Uvira », dit le ministre Lwabanji, au cours d’une rencontre avec la Presse.
Le Ministre renseigne que leur mission dans le sud du Sud-Kivu, avait pour objectif de se rende compte de la situation des déplacés de guerre qui continuent à souffrir dans ce coin de la province.
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« Elle tenait à s’entretenir avec ces déplacés pour voir ce qu’eux-mêmes proposaient comme solution pour résoudre leur problème. Nous avons eu des très longues séances de travail et elle était satisfaite dans la mesures où elle a été en face des intéressés et qu’également elle a vu que l’autorité continue d’accompagner ces gens ».
Pour le ministre, la population n’est demandeuse que de la paix et cela par tous les moyens.
Cette population n’a cessé d’insister sur le fait qu’il faudrait que le gouvernement de la République use de la force pour les ramener dans leur milieu d’origine.
Bintou Keita a promis à ces déplacés, qu’elle ne manquera pas de faire arriver cela à qui de droit, elle a profité de cette occasion pour rappeler son rôle; celui d’appuyer le gouvernement tant provincial que national.
Le Ministre ajoute que le gouvernement cherche des solutions pour que ces déplacés vaquent paisiblement à leurs occupations.
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« Nous avons été à Bijombo, il y a des déplacés et c’est autour de 3200, à Mikenge, on a parlé de 2700, ils sont là et on essaye de trouver des solutions localement. Actuellement, on est occupé à s’organiser que ces déplacés soient accompagnés quand ils vont dans leurs champs pour que rien de fâcheux ne leur arrive en attendant que la situation soit vraiment stabilisée. Ils seront donc convoyés par les FARDC ainsi que la Monusco et là ils peuvent se livrer à la production pour ne pas rater la saison culturale. Nous espérons qu’avec les stratégies qui vont être mises en place, ils pourront, les jours à venir, avoir la paix », rassure Lwabanji Lwasi Ngabo.