Inondation à Bukavu : l’un des fléaux de la ville, oublié | La PrunelleRDC

Alors que certains coins de la ville de Bukavu souffrent des catastrophes qui sont naturellement causées par la pluie, la cellule d’Irambo comme ses voisinages est toujours victime de ce danger quand il pleut à Bukavu.

Mercredi dernier, Les pluies qui se sont abattues sur la ville de Bukavu ont causé d’énormes dégâts matériels dans plusieurs avenues.

Au quartier Nyalukemba sur les avenues Albert Kayabu, Irambo II et Pesage III en commune d’Ibanda par exemple, les habitants ont été surpris par l’eau jusque dans les plafonds de leurs maisons.

En dehors des dommages que cette pluie cause dans les avenues qui sont situées dans la vallée dite « Luziba », elles bloquent même la circulation routière, tout comme celle des personnes dans les sentiers.

Comment en est-on arrivé là

Comme on peut se le rappeler, le marais de la cellule Irambo fut dans le passé un site déclaré impropre à la construction. C’était plutôt un terrain propre aux cultures maraichères, un site qui pouvait être exploité pour la protection de l’environnement, par un reboisement systématique ; pourquoi pas une source dans la production des certaines légumes.

Un site aujourd’hui envahi par une agglomération hors du commun, des caniveaux bouchés avec des déchets jetés par la population, et surtout l’abandon total des travaux appelés « Salongo » dans le grand caniveau qui apporte toutes les eaux de plusieurs avenues de la commune d’Ibanda vers la rivière Ruzizi.

Des constructions nées du jour au lendemain sous l’œil de l’autorité politico-administrative qui ne prend aucune mesure pour évacuer les familles qui sont dans un plus grand danger.

Beaucoup des dommages sont causés par la pluie ces derniers mois dans la commune d’Ibanda comme le reste de la ville de Bukavu , qui est aussi victime de cette catastrophe quand il pleut.

Cette avenue risque d’être engloutie dans l’avenir si rien est fait vu la vitesse d’envahissement des eaux, où il y a seulement une année le problème n’était pas de cette dimension, mais aujourd’hui les eaux ont dépassé les bornes.

Le caniveau principal est à une profondeur du niveau de la surface, c’est qui cause des inondations de toute la vallée.

« La population congolaise est tout ce qui reste pour l’avenir de ce grand pays. Il faut agir maintenant  si non demain il sera peut-être tard » alarme un cadre de base du quartier Nyalukemba.

Pourtant, aucune politique n’est mise en oeuvre pour soulager les polpulations d’Irambo. Les autorités politiques et adminstratives choisissent de rappeler aux populations que cette vallée n’était pas prévue pour les constructions. D’autre part, ces autorités sont parmi celles qui ont vendu ces terrains aux paisibles citoyens en quête des parcelles dans une ville immensement peuplée.

Eric Shukrani

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