Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a exprimé toute sa volonté de s’engager sur la trajectoire collective devant déboucher vers un monde moins pollué.
C’est en tout cas ce qu’a rappelé le ministre congolais de l’environnement et développement durable conduisant la délégation congolaise à la 25ème session de la Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 25).
Prenant la parole ce mardi 10 décembre, Claude Nyamugabo souhaite tout de même qu’à la dimension de ses efforts, des mécanismes justes et équitables de compensation soient mis en œuvre pour permettre au pays de renforcer davantage son action climatique, notamment en ce qui concerne la protection de ses réserves en tourbières.
« En RDC, préserver nos forêts et nos tourbières rime avec lutter contre la pauvreté. La République Démocratique du Congo croit fermement que les crédits de réduction des émissions résultant des activités REDD+ pourront être bien positionnés afin de fournir les incitations financières nécessaires à assurer, à la fois, la gestion durable de nos ressources forestières, mais aussi, la lutte contre la pauvreté à travers l’amélioration des conditions de vie de nos populations, dont plus de 60 % vit dans et de la forêt » a insisté Claude Nyamugabo.
Dans cette même adresse, le représentant du pays a confirmé que la République Démocratique du Congo s’engage «de manière ambitieuse et transparente » dans la formulation et l’adoption des politiques et stratégies nationales visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et à renforcer ses capacités de résilience aux impacts des changements climatiques dans le cadre de la mise en œuvre de sa Contribution Déterminée à l’échelle Nationale.
Mais cette ferme détermination doit être encouragée et des ressources nécessaires doivent être clairement identifiées et mobilisées, a-t-il plaidé.
Claude Musengero






