la société minière d’origine canadienne, Banro corporation, œuvrant dans les provinces du Maniema et du Sud-Kivu a annoncé le mardi 24 septembre dernier la suspension des opérations dans quatre de ses sites dans les deux provinces pour un cas de force majeur.
Selon une correspondance adressée à l’inspecteur général du travail, emploi et prévoyance sociale à Kinshasa, Brett Richards, président et Directeur Général de Banro Corporation et agissant au nom des autres compagnies précitées, indique que pour des sérieuses et incessantes préoccupations sécuritaires, ils ont décidé de suspendre les opérations à Lugushwa, Kamituga et Namoya ainsi que le contrat d travail de tous les employés en raison d’un cas d force majeure
«conformement à l’article 57 point 8 du code de travail congolais, je vous écris au nom de certaines entités du groupe Banro, à savoir Namoya Mining SA, Lugushwa Mining SA, Kamituga Mining SA et Banro Mining Congo SA pour notifier que le groupe a décidé de suspendre les opérations des entités précitées ainsi que les contrats de travail de tous leurs employés en raison d’un cas d force majeure» écrit-il
Rappelons qu’en Juillet dernier le groupe armé mai mai, fidèle à Sheikh Assani avaient enlevé quatre employés de Namoya Mining SA/Banro qui construisaient une route qui bénéficierait aux mineurs artisanaux du coin et de toute la province.
Près de 45 jours plus tard, le président de Banro Corporation a été contraint de signer un protocole avec ces rebelles pour obtenir la libération des otages et sauver ainsi la vie de ces derniers.
Le chef rebelle Sheik Assani ayant considéré que Banro n’a pas pu respecter ses engagements à promis le 13 septembre dernier de reprendre toutes les entités voulues par force.






