La province du Sud-Kivu en général et le territoire de Mwenga en particulier, commémore ce 24 août 2021, le 23ème anniversaire du massacre de Kasika dans la chefferie de Luindi; où des milliers de personnes furent tués par des soldats du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD), en 1998.
A cette occasion, Laban Kyalangalilwa, Président de la communauté Nyindu au Sud-Kivu, regrette de voir qu’après plus de 2 décennies; les victimes de ces atrocités ne sont jamais remis dans leurs droits et demeurent abandonner à leur triste sort.
« C’est regrettable d’arriver à ce jour et que les bourreaux continuent encore à circuler librement en RDC et ailleurs; sans être inquiétés depuis 1998 à nos jours. Les gens doivent savoir que ces événements malheureux ne resteront à jamais impunis. Tôt ou tard, lesdits bourreaux répondront de leurs actes devant les instances juridictionnelles nationales et internationales », a indiqué Monsieur Laban Kyalangalilywa.
Ce dernier indique qu’aucune évolution de ce dossier n’est visible; raison pour laquelle la communauté Nyindu plaide pour une justice transitionnelle; afin que les victimes de ce massacre soient rétabli dans leurs droits.
« Le moment est venu pour que l’état congolais prenne ses responsabilités vis-à-vis de toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans cette affaire. La communauté Nyindu plaide pour une justice transitionnelle en vue que ces responsables de ces actes inciviques soient arrêtés et punis conformément aux lois de la République,» dit-il.
Disons que ce 23ème anniversaire sera marqué par l’inauguration du Mausolée du Mwalimu François Mubeza III. Un Comité des Survivants de Massacre de Kasika (CSMK) sera mis en place avec au passage le lancement de la caisse d’entraide pour ce comité.
Un certain dimanche 24 août 1998, des milliers de personnes ont été massacrés sauvagement dans la chefferie de Luindi, tout au long du trajet Kilungutwe jusqu’à Kasika; par les troupes Rwandais alliées au RCD. A Mwenga, des femmes ont été violées et d’autres enterrées vivantes.
Abdallah Mapenzi