Accès Humanitaire

    Les militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement LUCHA à Beni qui font face à la juste, contre lesquels une peine de 10 ans a été requise par  le ministère public, pour « violences et insultes »; reçoivent le soutien des plusieurs personnalités tant sociale que politiques.

    Dans la foulée, on peut voir le président de la plate forme Lamuka, Martin Fayulu, qui estime qu’il n’est pas normal que des jeunes qui se lèvent contre l’injustice et les tueries soient traités comme des malfrats alors que ceux qui tuent et pillent l’Etat circulent librement. Ils exigent donc leur libération. 

    « Les citoyens qui se lèvent contre l’injustice et les tueries doivent être protégés et honorés. Surtout pas être traités comme des malfrats alors que ceux qui tuent et pillent le pays circulent librement. Les 8 militants de la  Lucha à Beni doivent être libérés sans condition » a-t-il écrit.

    https://twitter.com/MartinFayulu/status/1350360652896940034?s=20

    De l’autre coté, c’est le ministre national de la jeunesse, Billy Kambale qui s’indigne également. Il regrette que ces actes viennent briser la confiance entre jeunes et les institutions.  Ils demandent à chaque fois réfléchir sur les conséquences avant de poser un acte.

    « 10 ans de prison juste pour avoir manifesté ? Ns devons à chaque fois quand nous posons des actes ns interroger sur les conséquences. Comment les jeunes feront confiance aux institutions ? Et tout ça va retomber sur un seul homme qui n’est même pas au courant de ces agissements »   écrit le Ministre Billy Kambale.

    La ministre honoraire des droits humains sous Kabila, Mushobekwa n’est pas elle non plus rester indifférente à ce que traversent ses anciens interlocuteurs. Elle dit profiter de cette date où on commémore le 2O ans depuis l’assassinat de celui qui s’est battu pour la liberté et la souveraineté pour penser à ces militants de la LUCHA.

    « En ce jour où nous commémorons les 20 ans du décès du Président #LDK mort pour #Liberté et la #Souveraineté de notre pays, je pense également à ces 8 jeunes congolais de la LUCHA; persécutés et détenus depuis le 19/12/2020 pour avoir manifesté contre l’insécurité à Beni » écrit Mushobekwa. 

    Le député provincial élu du Nord-Kivu, Promesse Matofali pense quant à lui que le fait  fait que le ministère public requiert 10 ans contre les jeunes de la LUCHA  fait perdre tout espoir de l’instauration d’un état de droit. Il exige leur acquittement.

    « Le fait que le ministère public requiert 10 ans contre les jeunes de la  LUCHA pour avoir manifesté contre les massacres de Beni fait perdre espoir de l’instauration d’un État de droit voulu en RDC. Leur acquittement n’est autre que rendre justice » dit-il.
    Le député national Amato Bayubasire du Sud-Kivu parle aussi d’un recul flagrant de l’état de droit s.  dans
    « Condamner les militants de la LUCHA pour avoir dénoncé les tueries de l’Est, de Beni en particulier, est un recul flagrant de l’Etat de droit » dit l’élu de Walungu.
    Claudel Lubaya lui aussi pense que condamner ces militants contribue à brouiller la ligne de l’état de droit. Il vaut mieux, selon lui, condamner tus ceux qui sont ahuris  par l’inaction avérée de l’Etat dans les tueries de l’Est du pays.
    « Arrêter, juger et condamner à 10 ans de prison les militants LUCHA est une aberration et 1 déni de réalités qui contribue à brouiller la ligne de l’état de droit. Autant condamner tous ls Congolais ahuris par l’inaction avérée de l’Etat ds ls tueries de l’Est du pays » dit Lubaya.
    Des journalistes, des activistes, des politiques de tout bord, tous à l’unissons appellent à la libération pure et simple des militants de la LUCHA.
    Judith  Maroy
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